- Tragédie lyrique in a prologue and 5 acts
- Composer: Jean-Baptiste Lully
- Librettist : Philippe Quinault
- First performed : Saint-Germain-en-Laye, 3 February 1680; Acadëmie royale de musique (1re salle du Palais-Royal), 16 November 1680, conducted by Lully
Prologue
LA PAIX | Soprano | Catherine Ferdinand |
LA VICTOIRE | Soprano | Claude Ferdinand |
LA FÉLICITÉ | Soprano | Mlle Rebel |
L’ABONDANCE | Soprano | Mlle De Pulvigny ou Puvigné |
LA DISCORDE | Haute-contre | M. de Pulvigny |
Suites de la Paix, de la Victoire et de la Discorde |
Tragédie
CÉRÈS | Soprano | Mlle Saint-Christophe |
PROSERPINE | Soprano | Claude Ferdinand |
ARÉTHUSE | Soprano | Catherine Ferdinand |
CYANÉ, nymph confidante of Cérès | Soprano | Mlle Bony |
MERCURE | Haute-contre | M. Langeais |
ALPHÉE | Haute-contre | Bernard Clédière |
CRINISE | Taille grave | M. Arnoul |
PLUTON | Bass | Jean Gaye |
ASCALAPHE | Bass | Antoine Morel |
JUPITER | Bass | M. Godonesche |
Troupes of Nymphes, Wood Gods, Sicilians, celestial and infernal Divinities, Blessed Spirits, Judges of Hell, Furies, &c |
Persephone, daughter of Demeter, was abducted from the sunny hillside where she and her companions were gathering flowers, and dragged down to the shadowy, lifeless realm of Hades, who had fallen in love with her. The Greek underworld, according to Homer, was a place of eternal monotony.
Listening to Lully’s version of the myth on an infernally hot afternoon (36 degrees inside) gives you some idea of what hell must be like. It’s one of his feeblest operas, down there with Cadmus et Hermione and Atys.
I’m in a minority. It was a success with the French public, reprised seven times until 1758. Mme de Sévigné thought it was above all Lully’s other operas when it first appeared.
The critics admire it. Félix Clément thought any honest musician must be struck by the variety of rhythm, and by Lully’s facility at treating Quinault’s verses, which were among his best conceived and most elegantly versified. Lionel de la Laurencie felt Lully attained a perfect equilibrium between arias, recits, and choruses; the recitative blooms into flowers of melody. Piotr Kaminski praises the orchestral richness; and David LeMarrec thinks it one of Lully’s most beautiful tragédies lyriques.
There are, of course, as always with Lully some lovely pieces, but the opera is unfocused and undramatic, with almost no action.
It begins with the obligatory prologue praising Louis XIV, “héros dont la valeur étonne l’Univers”, this time in his guise as a bringer of peace after the Treaties of Nijmegen; Louis is invoked in the opera as Jupiter, victorious over the giants.
Quinault’s handling of the myth of Persephone is eccentric, padded with irrelevant episodes, and omitting some of the more important features of the myth. (No winter caused by grief; no babies in fireplaces.)
The first act is taken up with scenes between Cérès and Mercure, and between two squabbling minor nature deities Alphée and Aréthuse. (These two and Ascalaphe occupy too much of the foreground of the opera, rather as if The Marriage of Figaro, say, were seen from Barbarina and Antonio’s perspective.) Proserpine first appears at the end of the first act, to lead a (rather good) chorus, “Célébrons la victoire des dieux”. An earthquake and an erupting volcano interrupt the festivities; Typhon struggles to escape from under Mount Etna. It’s dramatically extraneous, but there’s an effective chorus, with lots of runs on the word “tonnerre”.
Proserpine isn’t abducted until the end of Act II, just after singing the rather lovely “Que notre vie” – an actual aria, not one of the short-breathed airs typical of the tragédie lyrique genre. It takes 85 minutes for the opera to get to where most tellings of the myth begin. There are operas that are almost over by this time.
Act III has an attractive chorus of nymphs searching for Proserpine, the voices alternating between piano and forte. For the rest, we may cite Cérès’ lament “O malheureuse mère… Ah! quelle injustice cruelle… Que tout se ressente”, where she calls on her followers to burn down the crops (III); her monologue “Déserts écartés, sombres lieux” (V); and a brilliant jubilatory chorus at the end.
Otherwise, Lully’s music is colorless – competent, inoffensive, but lacking bite.
SUGGESTED RECORDING

Stéphane d’Oustrac (Cérès), and Simoné Haller (Proserpine), with Le Concert Spirituel conducted by Hervé Niquet. Glossa, 2008.
FURTHER READING
- Félix Clément, Dictionnaire des opéras, 1869.
- Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Paris : Fayard, 2003
STRUCTURE
PROLOGUE
- Ouverture
- Air de la Paix: Héros dont la valeur étonne l’univers
- Ensemble : O rigueurs inhumaines
- Bruit de trompettes
- Air de la Victoire et chœur : Venez, aimable Paix
- Chœur
- Duo de la Victoire et la Paix : Le vainqueur est comblé de gloire
- Gavotte
- Menuet
- Duo de la Félicité et l’Abondance
- Air de la Paix et chœur : On a quitté les armes
- Menuet
- Air de la Félicité : Que l’Amour est doux à suivre
ACTE PREMIER
- Air de Cérès et trio : Goûtons dans ces aymables lieux
- Air de Mercure : Dans les soins les plus grands
- 2e Air de Mercure : Il sent l’ardeur
- Air de Cérès : Quand de son cœur je deviens souveraine
- Air d’Aréthuse : Je crains enfin qu’il ne m’engage
- 2e Air d’Aréthuse : Vaine fierté
- 3e Air d’Aréthuse : Si Proserpine est belle
- Duo d’Aréthuse et d’Alphée : Non, je ne veux jamais entendre
- Air de Proserpine et chœur : Cérès va nous ôter sa divine présence
- Chœur
- Premier air
- Second air
- Chœur : Jupiter, lancez le tonnerre
ACTE DEUXIÈME
- Air d’Alphée et duo : Heureux qui peut être inconstant
- Air d’Ascalaphe : L’astre brillant
- Air d’Alphée : Amants qui n’êtes point jaloux
- Air d’Aréthuse : Votre nouvelle chasse
- Duo d’Aréthuse et Alphée : C’est un autre que moy
- Trio
- Air d’Ascalaphe : Contre l’Amour
- Air de Pluton : De ce Dieu tout-puissant
- Duo d’Ascalaphe et Pluton : L’Amour comblé de gloire
- Chœur de Nymphes
- Premier air à danser
- Air de Proserpine et chœur : Que notre vie
- Second air à danser
- Ensemble
ACTE TROISIÈME
- Chœur
- Air d’Alphée : Pouvez-vous oublier
- Duo d’Aréthuse et Alphée : Le bonheur est partout
- Chœur
- Air de Cérès : J’ai rendu les humains heureux
- Chœur et ensemble
- Cérès et le chœur : O malheureuse mère
- Air de Céres : Ah ! quelle injustice cruelle
- Cérès et le chœur : Que tout se ressente
ACTE QUATRIÈME
- Trio de flutes et violons
- Chœur des Ombres heureuses
- Deux Ombres heureuses : O bienheureuse vie
- Deux autres Ombres heureuses : Ah ! que ces demeures sont belles
- Air de Proserpine : Ma chère liberté
- Air d’Ascalaphe et chœur : Aimez qui vous aime
- Duo d’Aréthuse et Alphée : Le Dieu que vous charmez
- Trio : Rien n’est impossible
- Air de Pluton : Je suis roy des Enfers
- Duo de Proserpine et Pluton : Voulez-vous me causer
- Air de Pluton et chœur : Rendez hommage à votre reine
- Premier air à danser
- Second air
- Chœur des divinités infernales
ACTE CINQUIÈME
- Air de Pluton : C’est la première fois
- Ensemble : Non, c’est une injustice
- Air de Pluton et chœur : Nous avons pour nous en ce jour
- Air de Cérès : Déserts écartés
- Cérès et Voix infernales
- Duo d’Aréthuse et Alphée : Quel cœur se peut assurer
- Prélude (trompettes et violons)
- Air de Pluton et chœur : Que l’on enchaîne pour jamais
- Premier air à danser
- Second air à danser
One thought on “109. Proserpine (Lully)”